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Ready Player One - Steven Spielberg (2018)




Cette adaptation du livre de Ernest Cline de 2 h 19 est sorti au cinéma en mars 2018, mais de ce que j'avais plus ou moins vu et entendu, je n'étais pas particulièrement attirée par ce long-métrage. Mais quelques semaines plus tard, je tombe sur la bande-annonce sur internet, et je me dis "pourquoi pas" avant d'inviter une copine à aller au cinéma. En m'asseyant, je me suis dit que deux heures, tout de même, c'était long, et je regrettais presque de ne pas avoir pris de goûter. Et finalement, les deux heures sont passées vite !


L'histoire se passe en 2045, dans un futur pas si lointain donc, et est largement inspiré des dérives potentielles de notre société actuelle. Le numérique a pris une place très importante, et la population moyenne semble appauvrie et en difficultés. On sent la possibilité que la politique y soit pour quelque chose, et que les enjeux écologiques sont plus importants que jamais (mais ça c'est mon interprétation) : on est au bord du chaos. Pour fuir ce quotidien difficile, les êtres humains s'échappent de la réalité grâce à l'OASIS, un univers virtuel incroyable inventé par James Halliday. Après sa mort qui bouleverse tous ses admirateurs (donc une grande majorité de la population), on apprend qu'il aurait caché un "easter egg" dans sa création ; soit un élément caché volontairement dans un jeu vidéo par son développeur. Pour le retrouver, il a créé une série d'épreuves et disséminé des indices. Le vainqueur ou la vainqueuse (et oui messieurs dames, ça se dit), se verra hériter de l'immense fortune du créateur excentrique, ainsi que du contrôle de l'OASIS. Évidemment, tout le monde veut trouver cet œuf, qu'il s'agisse de personnes bien intentionnées, ou pas. La compétition est lancée.

Wade Watts, un jeune homme qui n'a rien d'exceptionnel sinon d'être orphelin, passionné de pop culture et fan ultime de James Halliday, participe à cette chasse au trésor. Mais il va vite se rendre compte, que tout ça n'est pas qu'un jeu.


En regardant ce film, j'ai pensé à Retour vers le futur et à l'hoverboard. Marty Mcfly était en voyage en 2015 (il me semble?), et c'est vrai qu'on a eu droit à la commercialisation d'une forme de l'hoverboard qu'on avait imaginé dans les années 80. Le saut dans le temps était d'une quarantaine d'années, et ce que Robert Zemeckis s'était imaginé de notre présent était carrément futuriste pour l'époque. Pour le coup, avec un saut d'une vingtaine d'année dans le futur pour Ready Player One, j'ai le sentiment que la projection est assez réaliste. Bon, je sais pas si on est si proche que ça d'avoir un univers type OASIS (hope so), mais pour le reste en tout cas, je trouve que ça passe bien. J'ai beaucoup aimé cette possibilité de se projeter sans se dire "ouais, bon, ça c'est pas possible quand même", on a presque le droit d'y croire.


En revanche, l'OASIS est juste, incroyable. C'est ouf de se dire qu'il pourrait exister une plateforme numérique, regroupant plusieurs univers du jeux vidéos et de la pop culture, chaque espace ayant une utilité en particulier. On voit clairement l'impact des années 80', et c'est pas pour me déplaire (coeur coeur licorne). Pour y accéder, on utilise une version améliorée de ce dont nous disposons aujourd'hui en matière de réalité virtuelle : les grosses lunettes, des gants, un tapis de course qui permet d'aller dans tous les sens... On peut y passer sa journée, découvrir de nouveaux mondes, rencontrer des gens, passer du temps avec des amis éloignés, et jouer bien sûr. Personnellement, ça rempli mes yeux de paillettes.


L'histoire est pleine, non pas de paillettes, mais de rebondissements que je ne spoilerai pas. (chui sympa quand même) J'ai trouvé le scénario assez riche, et les personnages sont assez attachant. On note une volonté d'appuyer sur le fait que, derrière un avatar, il peut y avoir n'importe qui et qu'on peut se faire passer pour n'importe quoi. Prudence donc ! Et ce même dans cet univers échappatoire que l'on peut facilement lier à notre utilisation d'internet aujourd'hui, puisque cette dualité identitaire existe déjà. C'est sympa, ça donne une petite leçon aux enfants dans la salle.

En ce qui concerne le méchant, je garde une mini riquiqui retenue qui n'en est même pas une. En fait, je me dis que ce méchant aurait pu être plus présent et plus machiavélique dans un monde comme celui de 2045 qui nous est dépeint. Mais c'est vrai qu'il s'agit tout de même d'un film tout public donc : mini riquiqui retenue (d'où la leçon sur la responsabilité sur internet heeeiiiiin).


En revanche, s'il y a un aspect pour lequel Steven Spielberg ne s'est pas retenu, c'est bien les graphismes et les effets spéciaux. La richesse des images numériques fait qu'on ne sait plus quoi regarder, d'autant plus que le réalisateur a disséminé plus de 300 références à divers jeux, artistes, personnages connus, etc.. (petite vidéo spoiler). D'où mon puissant regret de ne pas avoir vu ce film en 3D ! Pour accentuer la différence entre ces deux univers, les scènes de la vie quotidienne ont été tournées en 35 mm (légèrement oldschool donc) alors que les scènes de l'OASIS ont été tournée en numérique. Il y avait donc plusieurs types de prise de vue : les animations réalisées à l'ordinateur, les prises de vue réelles, et la motion capture. Pour choisir ses angles de prise de vue, le réalisateur s'est "juste" baladé dans sa version de l'OASIS avec des lunettes virtuelles en 360°. Juste. Ça en fait du boulot !


Enfin, je trouve que c'est un petit bijou. Les graphismes, les références qu'on se plaît à chercher en mode "où est Charlie" tout au long du film, l'histoire, les scènes dans l'OASIS ... En plus, le film ouvre sur du Van Halen, et ça... *frissons*. J'aime, j'aime, j'aime, J'AIME Jump.


Allez, allez, on y va ! Il est en VOD sur la Bbox !


Bisettes,

Lucille.



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